Tracez au cœur de l'Aube le contour d'un bouchon de champagne, remplissez-le de maisons à pans de bois, badigeonnez-les de joyeuses couleurs et n'oubliez pas tous ces petits détails finement ouvragés qui rappellent que Troyes fut au début du 16ème siècle une cité prospère et florissante dans le domaine des arts et de la culture communément évoqué sous le nom de "beau XVIème troyen". L'essor de l'industrie textile et plus précisément de la bonneterie (production d'articles fait de boucles successives) lui offrira une place à part dans l'industrie textile mondiale. La reine Victoria se fournit en bas fabriqués à Troyes, qu'elle considère alors comme la capitale incontestée de la bonneterie, ce qu'elle est à la fin du 19ème siècle avec la présence dans la ville de 10 800 métiers à tricoter. En 1970 quelques 24 000 ouvriers travaillent encore dans les usines, fabriquant bas, chaussettes et sous-vêtements dont l'emblématique marque Petit Bateau.
Si les dragons asiatiques ont changé la donne du marché textile, Troyes reste la capitale de la maille et en raconte l'histoire au Musée de Vauluisant.
Un coup de cœur pour cette boutique-atelier, 37 rue de la monnaie, où Julie propose une sélection poétique d'objets déco et de bijoux en céramique.
Une fleur sauvage qui enlace une gouttière, le sol en carreaux ciment d'une boutique, petits trésors de ma pérégrination dans la ville.
Iris, fleurs d'aulx et navets pour une jolie composition violette saisie sur le marché |
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