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vendredi 25 novembre 2016

Regards Textiles à Viroflay

Il reste quelques jours (jusqu'au 4 décembre) pour aller s'émerveiller devant les créations papier et textiles mises en scène par l'association "Jours, semis et entre-eux" à la galerie de l'Ecu à Viroflay.
Quel bonheur de retrouver le travail aérien de Laurence Aguerre, les oiseaux de Sophie Touret et
découvrir le travail tout en papier de Béatrice Coron.







 2 carrés du projet Patch qui rassemble des centaines de carrés textiles



Robe en papier de Béatrice Coron



Branche de Sophie Touret



Installation "Un peu d'Air" de Laurence Aguerre


jeudi 24 mars 2016

Re Rag Rug à l'Institut Suédois de Paris

12 tapis fabriqués à partir de chutes de l'industrie textile, faisant intervenir 12 techniques artisanales différentes : voici le formidable défi  imaginé et réalisé en 12 mois par deux artistes textiles suédoises Katarina Brieditis et Katarina Evans.
Un projet qui a pour nom Re Rag Rug et qui s'expose jusqu'au 10 avril prochain à l'Institut Culturel Suédois rue Payenne à Paris. 
Cette exposition est passionnante à plus d'un titre. En premier lieu par le choix même de l'objet, le tapis. Mobilier textile, le tapis orne depuis toujours et partout dans le monde, les murs, les tables, les sols. Protection acoustique, thermique, élément géométrique de la pièce qu'il orne, il inscrit un espace culturel sur lequel l'homme marche,  passe, dort, s'assied, prie.
Dans ce projet il est plus particulièrement question du trasmatta, tapis constitué de tissus recyclés, très présent dans la culture scandinave. Et c'est là tout l'intérêt de ce projet qui a été de concevoir et réaliser 12 ouvrages de valeur et durables à partir de matériaux précisément "sans valeur", rebuts de l'industrie textile ou T-shirt destinés à la poubelle. Dès lors ces prototypes nous invitent à réfléchir sur les modes de consommations actuels et sur la pérennité de la production industrielle. Ils interpellent également le visiteur : à quel moment un objet recyclé prend-il une valeur marchande ? Quelle valeur ajoutée représente le design ?



Re Rag Rug à l'Institut suédois



re rag rug à l'Institut suédois
Aquarelle

Aquarelle est un patchwork réalisé à partir de pulls en laine. Le point le plus simple de la broderie, le point droit, vient renforcer, structurer et rythmer ce tapis


Aquarelle, détail

re rag rug à l'Institut suédois
Kasuri

 Réalisé par une juxtaposition de tresses faites à partir de T-shirt, Kasuri est une invitation bleue qui a permis de faire travailler des ouvrières indiennes à leur domicile.
re rag rug à l'Institut suédois
Archipelag           
Avec Archipelag, le sol se dérobe, les points de croix superposés composés avec des T-shirt entrainent les pas et le regard dans ce motif pied-de-poule qui semble avoir été peint.


re rag rug à l'Institut suédois
Vintergaten (La voie lactée)







  Des pulls de laine ont ici été découpés en hexagone, feutrés, assemblés, et teint selon la technique du shibori.

re rag rug à l'Institut suédois
Confetti

Dans les petites pièces inutilisées dans la réalisation des tapis précédents, les créatrices ont découpé ces triangles puis les ont cousus à la machine sur des modules reliés entre eux par des velcros. Le module usé ou sale peut ainsi être changé sans que l'on remplace le tapis dans sa totalité. Confetti est le dernier tapis du projet, il évoque disent les créatrices "les fanions et confettis colorés comme des hourras criés pour avoir atteint notre but".



dimanche 6 mars 2016

In-Sook Son au Musée Guimet


In-Sook Son est née en Corée dans une famille de brodeuses. Tirant l'aiguille et les fils de soie depuis 40 ans elle n'a de cesse dans son délicat travail de réinventer un art qui pendant toute l'époque Choson (1392 - 1901) était répétitif et figé. C'est ce qui fait tout l'intérêt de l'exposition "Intérieurs coréens" où j'ai découvert le travail d'une artiste qui s'est affranchie du statut de Trésor national vivant pour ne pas être 
tributaire d'une tradition par trop rigide. Exposé pour la première fois hors de son pays, le travail de In-Sook Son impressionne tant par la maîtrise technique, la richesse des histoires que racontent la trame des étoffes, la délicatesse des assemblages, la profusion des symboles, que l'audace mise en œuvre pour réinventer des pièces du patrimoine coréen.

Intérieur coréen au Musée Guimet - papillottes.blogspot.fr
Veste (tangui) et noeud (norigae) réalisée par la mère de l'artiste pour le mariage de In-Sook Son
Intérieurs corées au musée Guimet - blogspot.fr
Pojagi (habit pour les choses). Patchwork réalisés à partir de chutes de soie, coton, chanvre ou ramie. 






Vestes d'enfants (chogori)  


robe de mariée réalisée par In-Sook Son - papillottes.blogspot.fr
Robe de mariée réalisée par In-Sook Son en 1991. Broderies en soie et or. Les motifs -fleurs, oiseaux et insectes - représentent les vœux de bonheurs conjugaux

Intérieurs coréens au Musée Guimet - papillottes.blogspot.fr
"Intérieurs coréens" au musée Guimet

lundi 29 février 2016

Quelques jours à l'Ouest (1)

Ni pistes, ni neige pour ces vacances de février. En lieu et place, la Manche couleur mentholée, Granville, des plages immenses qui semblent ne jamais se lasser d'être redessinées par les marées, le sentier du littoral sur les falaises de Champeaux, le jaune des genêts qui éclaboussent la mer en contre bas, une expo à la maison Dior pour découvrir les sources d'inspiration du maître du New Look. De sa maison rose et grise regardant les Iles Chausey, il disait en garder "le souvenir le plus tendre et le plus émerveillé. Que dis-je ? ma vie, mon style doivent presque tout à sa situation et à son architecture".

Girouette à Granville


Vue du jardin de la maison de Christian Dior

villa les Rhumbs à Granville
La villa les Rhumbs où grandit Christian Dior à Granville
Une maison, des collections - musée Dior

tag Granville fev 2016

Granville vue de la Haute Ville

Plage à Réigneville
Marée basse à Hauteville plage

Sentier du littoral falaise de Champeaux
sur le sentier des falaises Champeaux vers la cabane Vauban



mercredi 10 février 2016

Ai Weiwei au Bon Marché /un bestiaire fantastique de bambou et papier de soie


En guise de prélude il y a les 10 vitrines de le rue de Seine qui nous aspirent dans l'univers d'Ai Weiwei. 10 scènes, 10 histoires qui convoquent la mythologie chinoise, l'art du XXème siècle et l’histoire personnelle de l'artiste dissident.
Ai Weiwei - Er xi au Bon Marché

Ai Weiwei - Er xi au Bon Marché

Ai Weiwei - Er xi au Bon Marché

Dans la nef centrale du grand magasin, 22 créatures chimériques semblent s’être échappées du Shanhai jing (Classique des monts et des mers) ouvrage mythologique de l'antiquité chinoise qui recueille les données géographiques et légendes de l’antiquité chinoise. Elles se sont incarnées en cerf volants,  imposants et légers, tels des esprits intimant aux visiteurs de s'arrêter et de braquer leurs appareils photos pour en capturer quelques fragments.
Délicates architectures de bambous courbés, tressés et ligaturés, recouvert partiellement de papier de soie blanc,  ces cerfs volants sont de véritables prouesses artisanales confiées au plus célèbre des fabricants de cerf-volants : Wong Yong-Xun
Si le cerf volant objet traditionnel de la culture chinoise, réfère à l'enfance et à la légèreté, il est aussi cette construction de l'homme mû par le souffle des vents libres de toute contrainte.
Et c'est bien là le thème majeur qui souffle sur cette installation Er Xi (air de jeu) qui nous est proposée  jusqu'au 20 février dans ce lieu que choisit  Emile Zola pour en faire l'un de ses ouvrages : "Au bonheur des Dames". Un livre qu'affectionnait le père de l'artiste, le poète Ai Qing exilé, enfermé et humilié pendant la révolution culturelle. Alors agé de 10 ans,  Ai Weiwei  avait arraché aux volets des fenêtres des bouts de bambou et avait fabriqué son premier cerf volant.....
Ai Weiwei - Er xi au Bon Marché
Ai Weiwei - Er xi au Bon Marché

                
Ai Weiwei - Er xi au Bon Marché  
Ai Weiwei - Er xi au Bon Marché

lundi 4 janvier 2016

Le lundi à ma fenêtre

Vue des Anges, les cimes des arbres peut être, 
Sont des racines, buvant les cieux, 
et dans le sol, les profondes racines d'un hêtre, 
leur semblent des faites silencieux. 
 Rainer Maria Rilke
Vergers

 

mardi 6 octobre 2015



Un tour aux Arts Déco 

 Il y a en ce moment deux bonnes raisons d'aller flâner au Musée des Arts Décoratifs de Paris. 
La première s'appelle Korea Now / Craft, design, mode et graphisme en Corée. Une très belle expo qui s'inscrit dans le cadre de  l'année France/Corée et qui propose de découvrir jusqu'à la fin de l'année les artistes coréens dans des domaines aussi variées que le graphisme, la mode, les bijoux, le textile, le bois, la céramique. Mon coup de cœur va pour ce mobile de l'artiste Lee Sung-Keun : Human  + Love + Light. 
Un entrelacs de métal et de fil plastique symbolisant l'aspect primitif de la vie. 
Un ensemble qui se veut léger comme l'air tout en occupant l'espace. 

  

La seconde est l'exposition "Une histoire encore ! 50 ans de création de l'Ecole des Loisirs". Quel plaisir de redécouvrir l'univers de Tomi Hungerer, les poussins de Claude Ponti, les loups de Grégoire Solotareff pour ne nommer que les célébrités de cette installation qui m'a replongée 
dans les doux moments de l'histoire du soir. 


Une histoire encore ! 50 ans de création de l'Ecole des Loisirs aux Musée des Arts Décoratifs


vendredi 18 septembre 2015

Le salon Révélations

En bois, fils, laines, verre et fer voici mes coups de cœur de cette seconde édition

Le travail de Pascal Oudet, (www.lavieenbois.com/) tourneur sur bois qui cisèle, 
creuse, incise le bois pour en faire de la dentelle. 


 Une collaboration particulièrement réussie avec Valentine Herrenschmidt qui a ourlé de fer cette coupe


Oeuvres crochetées de Sophie Della Rosa. Quand elles ne sont pas sous cloche elles s'échappent !













  La délicate robe d'Aude de Tahon. J'admire depuis quelques années son travail autour du nœud coréen. 


 

Un texte sculpture de Valentine Herrenschmidt

 

Les bouées en verre de Laetitia Andrighetto