Dans cette papillote vous trouverez mes coups de cœur pour les arts textiles, les créateurs, les endroits qui m'enchantent, m'inspirent et m'émerveillent. C'est une petite parenthèse, une besace que je souhaite remplir de 1000 et un petits fils, de rencontres, de curiosités.
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samedi 15 juillet 2017
14 juillet !
jeudi 11 mai 2017
Coups de coeur sur le salon Révélation
Prenez des matériaux : textile, bois, verre, métal, cuir, plumes... Confiez-les à des artisans d'art qui sauront les façonner, assembler, plier, broder, ciseler, tourner, évider pour les transformer en pièces uniques et singulières exposées lors de cette troisième édition du salon Révélation sous la coupole du Grand Palais à Paris. Voici une petite sélection des pièces qui m'ont plus particulièrement interpellée.
Bois
Comment ne pas être fasciné par ces sculptures en bois tourné puis sablé jusqu'à la transparence ? J'ai découvert le travail de dentelles en bois de Pascal Oudet lors de la première édition de Révélation et suis depuis son travail et ses créations dont certaines sont présentées chez Empreintes.
Textile
Tableau brodé de Kyoko Sugiura |
Parures murales d'Isabelle Léourier |
Sculpture voilée d'Ysabel de Maisonneuve |
Aude Tahon - détail |
Accessoires aériens et poétiques de Aude Tahon |
Eventail de la maison Duvelleroy |
"Dans les nuages" sculpture textile de Laurence Aguerre |
Plumes
Tapisserie de plumes de Janaïna Milheiro |
Verre
Applique nuage de Nicolas Sartor |
Vase paysage de Samuel Accoceberry |
Guirlande de flotteurs en verre soufflé et satiné de l'atelier Andrighetto-Miot |
Céramique
céramique de Kaori Kurihara |
Fer
Panneaux calligraphiés de Valentine Herrenschmidt |
"Kiss me" de Anna Goliez-Cottet et Olivier Thomas |
"Marry me" de Anna Goliez-Cottet et Olivier Thomas |
mardi 4 avril 2017
Promenade et trouvailles dans le 11ème arrondissement
J'ai profité des Journées des Métiers d'Art le we passé pour me perdre dans le 11ème arrdt et tomber sur quelques endroits qui valent le détour.
Le but initial de ma visite était de découvrir la Cour de l'Industrie qui vient de ré-ouvrir ses portes après plusieurs années de rénovation et qui accueille aujourd'hui une cinquantaine d'artisans. Passé le 37bis rue de Montreuil, je découvre une première cour bordée d'un splendide bâtiment puis m'enfonce dans une seconde puis troisième cour, laissant au loin le bruit de la rue. Je suis saisie par l'importance du site, par le sentiment de découvrir un village dans la ville. Il est aisé en regardant les bâtiments qui encadrent ces cours, d'imaginer ce à quoi pouvait ressembler ce qui est aujourd'hui un vestige d'une cour industrielle du 18ème siècle. La première manufacture recensée sur ce site fut celle de Jean Baptiste Réveillon qui fabrique du papier velin et obtient le titre de manufacture royale. Sa fabrique fournira du reste le papier pour réaliser la voilure de la première montgolfière habitée et dirigée par Pilâtre de Rozier qui s’élèvera à partir de ce site en 1783. Après la fermeture de la Manufacture, le site accueillera de nombreux artisans travaillant le bois, marque de fabrique du Faubourg Saint-Antoine.
De nombreuses informations sur l'histoire de la cour de l'Industrie sont à découvrir sur ce blog qui revisite le passé industriel de Paris.
Il faut rentrer dans ce grand magasin pour faire remonter les souvenirs, les objets, les odeurs de l'enfance ou de celle de nos grand-parents. Je me suis régalée en découvrant les objets classés par thèmes : décoration et linge de maison, école, commerces,.... Aucune réédition, des objets dans leur jus, porteurs d'histoires et de graphismes qui savent faire naître le sourire et les commentaires des visiteurs qui comme moi découvraient ce samedi cette étonnante caverne de souvenirs.

Trois portes plus loin, au numéro 15, la vitrine est plus sobre et minimaliste. Quelque chose me dit au premier coup d’œil qu'il y a chez Les Pénates le bel objet de décoration, celui-là même qui ne s'affiche pas dans toutes les pages des magazines de décoration. Ici les torchons en lin viennent de Lituanie, les luminaires sont fabriqués dans l'atelier au fond de la boutique, là les coussins sont réalisés à partir de chutes de tissus d'éditeur. Une adresse délicate et accueillante à l'image de cette rue Jean Macé qui semble devenir l'adresse de nouvelles enseignes singulières et inspirantes.
Le but initial de ma visite était de découvrir la Cour de l'Industrie qui vient de ré-ouvrir ses portes après plusieurs années de rénovation et qui accueille aujourd'hui une cinquantaine d'artisans. Passé le 37bis rue de Montreuil, je découvre une première cour bordée d'un splendide bâtiment puis m'enfonce dans une seconde puis troisième cour, laissant au loin le bruit de la rue. Je suis saisie par l'importance du site, par le sentiment de découvrir un village dans la ville. Il est aisé en regardant les bâtiments qui encadrent ces cours, d'imaginer ce à quoi pouvait ressembler ce qui est aujourd'hui un vestige d'une cour industrielle du 18ème siècle. La première manufacture recensée sur ce site fut celle de Jean Baptiste Réveillon qui fabrique du papier velin et obtient le titre de manufacture royale. Sa fabrique fournira du reste le papier pour réaliser la voilure de la première montgolfière habitée et dirigée par Pilâtre de Rozier qui s’élèvera à partir de ce site en 1783. Après la fermeture de la Manufacture, le site accueillera de nombreux artisans travaillant le bois, marque de fabrique du Faubourg Saint-Antoine.
De nombreuses informations sur l'histoire de la cour de l'Industrie sont à découvrir sur ce blog qui revisite le passé industriel de Paris.
Les 3 cours de la Cour de l'Industrie - 37bis rue de Montreuil Paris 11
Après avoir visité quelques ateliers dont celui de Maison Georgette (linge de maison sérigraphié), celui d'Aline Putot Toupry (sculpture sur bois et laque), l'atelier de reliure de Catherine Chauvel et l'étonnant show room de Pietro Seminelli Maître d'art plisseur qui fait du vitrail textile, je me suis dirigée vers les rues Faidherbe et Jean Macé où quelques vitrines ont su ralentir mes pas.
Rue Faidherbe
La Croix et la Manière : une institution pour les brodeuses |
Transformé en hôtel de luxe, la façade de la maison Boutet rappellent qu'elle commercialisait des bois exotiques |
Rue Jean Macé
11 rue Jean Macé - une vitrine pleine de souvenirs |
Il faut rentrer dans ce grand magasin pour faire remonter les souvenirs, les objets, les odeurs de l'enfance ou de celle de nos grand-parents. Je me suis régalée en découvrant les objets classés par thèmes : décoration et linge de maison, école, commerces,.... Aucune réédition, des objets dans leur jus, porteurs d'histoires et de graphismes qui savent faire naître le sourire et les commentaires des visiteurs qui comme moi découvraient ce samedi cette étonnante caverne de souvenirs.
Trois portes plus loin, au numéro 15, la vitrine est plus sobre et minimaliste. Quelque chose me dit au premier coup d’œil qu'il y a chez Les Pénates le bel objet de décoration, celui-là même qui ne s'affiche pas dans toutes les pages des magazines de décoration. Ici les torchons en lin viennent de Lituanie, les luminaires sont fabriqués dans l'atelier au fond de la boutique, là les coussins sont réalisés à partir de chutes de tissus d'éditeur. Une adresse délicate et accueillante à l'image de cette rue Jean Macé qui semble devenir l'adresse de nouvelles enseignes singulières et inspirantes.
Petite série et fabrication équitable chez Les Pénates - 15 rue Jean Macé |
vendredi 24 mars 2017
Un samedi après-midi à Paris
Pousser la porte de l'Atelier Singulier
L'Atelier Singulier ouvrait ses portes samedi dernier et j'étais curieuse de découvrir ce nouvel espace dédié à la promotion du geste artisanal français. Valoriser le geste, le savoir faire, celui qui prend son temps, qui s'affranchit de la répétition industrielle, celui là même qui façonne la terre, le bois, le métal, le textile, le verre : voici le credo des instigatrices de ce nouveau lieu que je suis allée découvrir au 38 rue Sedaine à Paris dans le 11ème arrdt. Ouvert sur rendez-vous, l'Atelier Singulier se visite également lors de visites annoncées sur leur site. Beaucoup de céramiques et de pièces délicates lors de ma visite dans ce bel espace caché au fond d'une cour et l'envie en repartant de suivre l'actualité de ce lieu un peu à part.

Découvrir une jolie enseigne
La rue Boulle (Paris 11ème) est le terrain de jeu de Welcome Bio et je découvre les trois enseignes de cette marque : une supérette, un café et un bazar. Toutes les trois sont très accueillantes et invitent à pousser la porte. A l'intérieur de Welcome Bio Bazar, une joyeuse proposition d'objets pour toutes les pièces de la maison et pour le jardin, pour les hommes et femmes sans oublier les petits. Un bazar qui s'affiche bio, éthique, responsable et privilégie les belles matières. Mes coups de cœur : plusieurs boîtes en bois disposées de part et d'autre dans le magasin, proposant des objets de seconde main à petits prix ; le coin jardin ; des boîtes super astucieuses pour emporter son repas ; de jolis verres ; une proposition de papeterie, un petit coin mercerie et un espace chaleureux pour savourer une salade (surement au quinoa) et un gâteau peut être vegan. En résumé, un concept store très "dans l'air du temps" où j'ai aimé flâner dans un décor en bois, blond, clair et chaleureux.
Attraper un bouquet
Chez Merci j'ai saisi cette jolie composition florale d'ombellifères, parcouru les étages et ai fui la foule du samedi pour m'enfoncer dans le Haut Marais.Rue Charlot, s'enthousiasmer pour le travail d'Alighiero Boetti
Des planisphères qui racontent le monde
Entre 1971 et 1994, Alighiero Boetti a fait broder par des Afghanes quelques 200 planisphères, dont 3 sont ici exposées. Boetti utilisait les couleurs et les formes des drapeaux pour représenter les pays que l'on voit ainsi évoluer en fonction du contexte géopolitique.
Mappa (1992-94) - planisphère de 254 X 588 cm, brodée par 7 familles de réfugiés Afghans à Peshawar au Pakistan |
Tutto
Encore un très grand format brodé (255 X 595 cm), véritable explosion de couleurs aujourd'hui propriété d'un collectionneur privé. Tutto est constitué de formes tracées à partir de magazines et de livres par Boetti et ses assistants. Celles-ci étaient ensuite envoyées à des brodeurs Afghans réfugiés au Pakistan qui exécutaient le travail de broderie en utilisant la couleur de leur choix. Une règle prévalait : il ne devait y avoir aucune couleur prédominante et deux formes de la même couleur ne devaient se toucher. L'artiste ne découvrait l’œuvre finie qu'à son retour après un long périple.
Gros plan sur Tutto (1992-1994) |
Les carrés brodés
La mezzanine propose un bel accrochage de tableaux brodés de carrés, de lettres, de signes en farsi, en couleurs ou blanc sur blanc. Prise par le temps, la galerie fermait ses portes, je n'ai pas pu m'attarder sur les commentaires de ces tableaux également brodés par des Afghans. Je reviendrai tranquillement voir cette exposition véritablement enthousiasmante et découvrir les autres travaux (courrier postal et œuvres au bic) de cet artiste qui disait : "je pense que je fais des œuvres que tout le monde pourrait faire. Et puis bizarrement personne ne les fait (...) Et c'est ça qui me plait le plus. Peut-être que la différence c'est que personne ne prête attention aux choses."
Rétrospective du travail d' Alighiero Boetti à la gaerie Tornabuoni jusqu'au 8 avril
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