In-Sook Son est née en Corée dans une famille de brodeuses. Tirant l'aiguille et les fils de soie depuis 40 ans elle n'a de cesse dans son délicat travail de réinventer un art qui pendant toute l'époque Choson (1392 - 1901) était répétitif et figé. C'est ce qui fait tout l'intérêt de l'exposition "Intérieurs coréens" où j'ai découvert le travail d'une artiste qui s'est affranchie du statut de Trésor national vivant pour ne pas être
tributaire d'une tradition par trop rigide. Exposé pour la première fois hors de son pays, le travail de In-Sook Son impressionne tant par la maîtrise technique, la richesse des histoires que racontent la trame des étoffes, la délicatesse des assemblages, la profusion des symboles, que l'audace mise en œuvre pour réinventer des pièces du patrimoine coréen.
Veste (tangui) et noeud (norigae) réalisée par la mère de l'artiste pour le mariage de In-Sook Son |
Pojagi (habit pour les choses). Patchwork réalisés à partir de chutes de soie, coton, chanvre ou ramie. |
Vestes d'enfants (chogori) |
Robe de mariée réalisée par In-Sook Son en 1991. Broderies en soie et or. Les motifs -fleurs, oiseaux et insectes - représentent les vœux de bonheurs conjugaux |
"Intérieurs coréens" au musée Guimet |
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