Une histoire de trains et de chemins de traverse
Un terrain désaffecté sur une surface de 2,5 ha en bordure de voies ferrées, d'immenses hangars, un partenariat avec la SNCF : au cœur du 18ème, Grand Train embarque bobos et tout autre passagers dans une flânerie ferroviaire éphémère et insolite. On accède au site par le 26ter rue Ordener. Il nous faut tout d'abord descendre les escaliers pour découvrir cet ancien dépôt de la SNCF et en mesurer l'étendue. La surprise est totale dès le premier hangar où une dizaine de locomotives rutilantes nous projettent dans des voyages anciens, dans des compartiments où le regard était immanquablement rivé aux images noir et blanc célébrant une région française. On sort ensuite pour découvrir un vaste espace jonché de traverses qui servent aujourd'hui d'assises à des passagers en quête de lieux alternatifs, de rayons de soleil, d'une partie de pétanque à moins qu'ils n'attendent qu'une place au baby foot se libère. On s'aventure amusés et curieux vers les autres hangars qui abritent des espaces de jeux pour les plus jeunes, un circuit de train qui ferait retomber en enfance plus d'un adulte, 8 points de restauration, un espace cinéma, une librairie, un tatoueur, un marché équitable.... il y a de quoi s'occuper, s'étonner et s'amuser dans cet espace qui rend hommage à la mémoire d'un lieu qui vit passer des générations de cheminots et de matériels de 1845 à 2014.Grand Train rue Ordener Paris 18 |
Exposition de vielles locomotives pour un voyage dans le temps |
l'un des 8 restaurants du site |
une oasis ferroviaire en plein 18ème |
Le petit bois perdu au milieu du 18ème
Remontant en selle nous avons pédalé jusqu'à l'avenue Max Dormoy et plus précisément jusqu'à l'impasse de la cité de la Chapelle où j'étais curieuse de découvrir ce petit bois qui a fait l'objet d'un reportage dans le magazine "L'Instant parisien" mais aussi d'une pétition pour en assurer la sauvegarde. Pétition qui a permis d'obtenir gain de cause puisque le Bois Dormoy restera un jardin et lieu partagé avec un projet qui doit être précisé au second semestre. Aujourd'hui on se promène dans une forêt qui a grandi sur une friche urbaine et qui constitue une véritable respiration dans un quartier que l'asphalte et le béton ont recouvert. Des cabanes racontent des histoires d'enfants et un petit espace de jardin communautaire raconte un lieu de vie et d'échanges où il doit faire bon se retrouver au dessus de quelques plants de framboisiers.12 cité de la Chapelle - Paris 18ème |
mosaïque sur l'un des murs entourant le bois |
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