mardi 4 avril 2017

Promenade et trouvailles dans le 11ème arrondissement

J'ai profité des Journées des Métiers d'Art le we passé pour me perdre dans le 11ème arrdt et tomber sur quelques endroits qui valent le détour.
Le but initial de ma visite était de découvrir la Cour de l'Industrie qui vient de ré-ouvrir ses portes après plusieurs années de rénovation et qui accueille aujourd'hui une cinquantaine d'artisans. Passé le 37bis rue de Montreuil, je découvre une première cour bordée d'un splendide bâtiment puis m'enfonce dans une seconde puis troisième cour, laissant au loin le bruit de la rue. Je suis saisie par l'importance du site, par le sentiment de découvrir un village dans la ville. Il est aisé en regardant les bâtiments qui encadrent ces cours, d'imaginer ce à quoi pouvait ressembler ce qui est aujourd'hui un vestige d'une cour industrielle du 18ème siècle. La première manufacture recensée sur ce site fut celle de Jean Baptiste Réveillon qui fabrique du papier velin et obtient le titre de manufacture royale. Sa fabrique fournira du reste le papier pour réaliser la voilure de la première montgolfière habitée et dirigée par Pilâtre de Rozier qui s’élèvera à partir de ce site en 1783. Après la fermeture de la Manufacture, le site accueillera de nombreux artisans travaillant le bois, marque de fabrique du Faubourg Saint-Antoine.
De nombreuses informations sur l'histoire de la cour de l'Industrie sont à découvrir sur ce blog qui revisite le passé industriel de Paris.


Les 3 cours de la Cour de l'Industrie - 37bis rue de Montreuil Paris 11


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Après avoir visité quelques ateliers dont celui de Maison Georgette (linge de maison sérigraphié), celui d'Aline Putot Toupry (sculpture sur bois et laque), l'atelier de reliure de Catherine Chauvel et l'étonnant show room de Pietro Seminelli Maître d'art plisseur qui fait du vitrail textile, je me suis dirigée vers les rues Faidherbe et Jean Macé où quelques vitrines ont su ralentir mes pas.

Rue Faidherbe

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La Croix et la Manière : une institution pour les brodeuses    
        



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Transformé en hôtel de luxe, la façade de la maison Boutet rappellent qu'elle commercialisait des bois exotiques

 

Rue Jean Macé


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11 rue Jean Macé - une vitrine pleine de souvenirs    





Il faut rentrer dans ce grand magasin pour faire remonter les souvenirs, les objets, les odeurs de l'enfance ou de celle de nos grand-parents. Je me suis régalée en découvrant les objets classés par thèmes : décoration et linge de maison, école, commerces,.... Aucune réédition, des objets dans leur jus, porteurs d'histoires et de graphismes qui savent faire naître le sourire et les commentaires des visiteurs qui comme moi découvraient ce samedi cette étonnante caverne de souvenirs.



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Trois portes plus loin, au numéro 15, la vitrine est plus sobre et minimaliste. Quelque chose me dit au premier coup d’œil qu'il y a chez  Les Pénates le bel objet de décoration, celui-là même qui ne s'affiche pas dans toutes les pages des magazines de décoration. Ici les torchons en lin viennent de Lituanie, les luminaires sont fabriqués dans l'atelier au fond de la boutique, là les coussins sont réalisés à partir de chutes de tissus d'éditeur. Une adresse délicate et accueillante à l'image de cette rue Jean Macé qui semble devenir l'adresse de nouvelles enseignes singulières et inspirantes.


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Petite série et fabrication équitable chez Les Pénates - 15 rue Jean Macé
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