C'est un rituel depuis maintenant 22 ans : je brode mes vœux et suis heureuse d'envoyer cette petite création auprès de tous ceux qui connaissent ma passion textile. Pour cette édition 2017, j'ai choisi un vieux rideau de coton blanc, partiellement ajouré et j'ai reporté ce bouquet de fleurs que j'ai brodé avec du mouliné et du fil satin de DMC. Je laisse les points et les couleurs s'imposer à moi, rien n'est complétement défini, je modifie en cours de route, rajoute un motif, mélange les points jusqu'au moment où je considère qu'il faut ranger l'aiguille et les fils.
Dans cette papillote vous trouverez mes coups de cœur pour les arts textiles, les créateurs, les endroits qui m'enchantent, m'inspirent et m'émerveillent. C'est une petite parenthèse, une besace que je souhaite remplir de 1000 et un petits fils, de rencontres, de curiosités.
mardi 31 janvier 2017
lundi 30 janvier 2017
Un peu de couleurs
Paris 5ème
Je cherche la couleur dans les jours gris de janvier et brandis mon
appareil photo dès qu'elle jaillit. Ce we je suis gâtée avec la
découverte de la boutique Astier de Villate rue de Tournon à Paris, ses
carnets graphiques et cet énorme bouquet de fleurs en papier.
Paris 19ème
En descendant la rue de l'Ourcq vers le canal je découvre une longue fresque taguée sur 300 mètres. Elle est partiellement l’œuvre du street artiste Da Cruz pour qui le 19ème est le terrain d'expression de sa lutte contre la transformation de ce quartier populaire où il a grandit et dont il désapprouve la gentrification. A côté de ses masques pré colombiens on peut voir le travail de Fkdl dont j'avais attrapé ici un collage et celui de Marko 93.
Plus d'informations sur le travail de Da Cruz ici
Da Cruz rue de l'Ourcq |
Marko 93 rue de l'Ourcq |
Profil de FKDL rue de l'Ourcq |
Et pour finir, ce vol de grues en origami qui s'est posé sur sous un pont quai de la Marne.
samedi 28 janvier 2017
Machines à écrire le temps
Toutes les deux écrivent un temps où il était question de ruban, de retour chariot, de saut de ligne...
vendredi 27 janvier 2017
Le vendredi à ma fenêtre 3/52
"Ce que je veux atteindre en écrivant des romans, se rapproche beaucoup, il me semble, de ce que vous voulez atteindre en jouant du piano (...)
Nous tachons de saisir ce qui est derrière chaque chose n'est-ce pas ? "
Virginia Woolf - La traversée des apparences
vendredi 20 janvier 2017
jeudi 19 janvier 2017
"Where are we going ?"
Saisie, enchantée, ébouriffée par l'installation de Chiharu Shiota dans les vitrines et sous les verrières centrales du Bon Marché.
Dans les vitrines rue de Sèvres, bateaux, boussoles, cartes sont là en suspension dans un arachnéen travail de fil blanc qui les porte et nous invite au voyage.
L'aventure se poursuit à l’intérieur du grand magasin où l'artiste japonaise a suspendu au bout de centaines de fils noir quelques 100 barques qui semblent monter à l'assaut d'une vague imaginaire. Où vont ces barques ? Où allons nous ? interroge l'artiste pour qui "la vie est un voyage sans destination" Les yeux scrutent, interrogent le parcours étonnant, entremêlé de ces fils blancs qui tissent les voiles et les carcasses des embarcations. Des fils serrés, des liens très proches, jamais de nœuds juste un entrelacs nécessaire pour densifier l'espace et mieux prendre le vent. Il faut s'avancer jusqu'à l'installation "Memory of the Ocean", entrer dans ce qui pourrait être un cocon de soie, avoir l'impression d'être à présent sous la vague et prendre le temps d'écouter l'artiste nous parler de son travail et de cette carte blanche pour être définitivement submergé par son travail.
Dans les vitrines rue de Sèvres, bateaux, boussoles, cartes sont là en suspension dans un arachnéen travail de fil blanc qui les porte et nous invite au voyage.
L'aventure se poursuit à l’intérieur du grand magasin où l'artiste japonaise a suspendu au bout de centaines de fils noir quelques 100 barques qui semblent monter à l'assaut d'une vague imaginaire. Où vont ces barques ? Où allons nous ? interroge l'artiste pour qui "la vie est un voyage sans destination" Les yeux scrutent, interrogent le parcours étonnant, entremêlé de ces fils blancs qui tissent les voiles et les carcasses des embarcations. Des fils serrés, des liens très proches, jamais de nœuds juste un entrelacs nécessaire pour densifier l'espace et mieux prendre le vent. Il faut s'avancer jusqu'à l'installation "Memory of the Ocean", entrer dans ce qui pourrait être un cocon de soie, avoir l'impression d'être à présent sous la vague et prendre le temps d'écouter l'artiste nous parler de son travail et de cette carte blanche pour être définitivement submergé par son travail.
Vieilles cartes dans un océan de fils |
Memory of the Ocean |
lundi 16 janvier 2017
Neigera-t-il ?
vendredi 13 janvier 2017
samedi 7 janvier 2017
Sandra Dufour : des histoires brodées du bout de l'aiguille
Première expo textile de l'année, premier enchantement : découvrir à la médiathèque d'Issy les Moulineaux le délicat travail de dessin en fils de Sandra Dufour dont j'avais fait la connaissance à travers son ouvrage : Mette et les cygnes sauvages.
C'est un cumulonimbus, constitué de centaines de points qui pourraient être des points de bouclette qui a accroché mon regard. Je n'avais alors plus qu'à suivre le fil et découvrir sur le mur les planches brodées du livre de Mette, puis à me pencher sur les meubles vitrines pour découvrir l'univers si foisonnant de cette artiste qui n'hésite pas à faire cohabiter sérigraphie et broderie, à mélanger les points pour nous emmener dans les méandres de son imaginaire.
L'exposition est terminée à Issy les Moulineaux mais il est possible de suivre son actualité sur son site.
C'est un cumulonimbus, constitué de centaines de points qui pourraient être des points de bouclette qui a accroché mon regard. Je n'avais alors plus qu'à suivre le fil et découvrir sur le mur les planches brodées du livre de Mette, puis à me pencher sur les meubles vitrines pour découvrir l'univers si foisonnant de cette artiste qui n'hésite pas à faire cohabiter sérigraphie et broderie, à mélanger les points pour nous emmener dans les méandres de son imaginaire.
L'exposition est terminée à Issy les Moulineaux mais il est possible de suivre son actualité sur son site.
Affiche de l'exposition |
"Les époux" sérigraphie, points de croix et points de reprise sur lin
Paris patchwork |
Intervention textile sur un livre existant |
vendredi 6 janvier 2017
Noël catalan
Noël dans les Pyrénées, dans ce petit village des Aspres qui rappelle sur le bas relief en verre accroché sur le mur de son église - aqui fa temps era un poble de tallers- qu'il fut un village de bouchonniers. Les uns après les autres, les ateliers ont fermé, restent les chênes lièges, noueux et tourmentés, parfois écorcés offrant aux regards des promeneurs leur tronc fier et flamboyant.
Aqui fa temps....
Aqui fa temps....
Au loin la plaine catalane, plus loin les Corbières |
Un petit chemin |
la traditionnelle broderie de Noël |
le Canigou version fraise tagada ! |
Le Canigou, version chantilly ! |
Sentier du littoral entre Banyuls et la Baie de Paulilles
Il y avait de la Grèce dans cette ballade tendue vers un pique nique sur la plage de Paulilles : le soleil, l'azur, la végétation, la Méditerranée. La côte nous offre ici l'une de ses plus beaux points de vue que l'on regarde vers la montagne ou la mer. Je ne me lasse pas de ces flancs de montagnes grattées depuis des siècles par les hommes pour y planter des vignes ; j'envie leur cabanon de fortune ; j'admire le travail de la main du vigneron pour guider et ligaturer chaque sarment à son pieu pour qu'il prenne au mieux le soleil. Les murets de pierres sèches me fascinent, travail de patience et d'équilibre indispensable pour préserver de l’érosion la fine couche de terre et de schiste en décomposition qui recouvre le sol des coteaux.
L'Espagne de l'autre côté du figuier de Barbarie |
La baie de Paulilles |
En arrivant sur la plage du Fourat |
Muret, pieux et sarments d'un futur vin doux |
Collioure
Quitter Collioure et cette semaine catalane et en retrouver les couleurs à la Fondation Vuitton où sont actuellement exposées deux toiles de Port Vendres et Collioure qui ont tant inspiré Derain et Matisse.
Collioure sous le pinceau de Matisse - collection Chtchoukine |
Inscription à :
Articles (Atom)