mercredi 20 janvier 2016

Suivre le chemin de l'eau



En 1891 la commune de Port-Vendres entreprend la réalisation du chemin de l'eau, vaste projet à travers les montagnes environnantes, destiné à approvisionner en eau douce la ville.  A la fin du 19ème siècle, l'arrivée du chemin de fer puis le développement du trafic maritime avec l'Algérie nécessitent en effet des besoins d'eau croissant pour alimenter trains et bateaux à vapeur. 
Le territoire de Port-Vendres disposant  de peu de sources il est décidé de réaliser une conduite de quelques 10 km, partant de 680 m d'altitude et captant l'eau de trois sources. Pendant plusieurs années, Port-Vendres fut ainsi approvisionné en eau douce par cette conduite avant que d'autres réseaux d'alimentation relègue le chemin de l'eau à une randonnée que nous firent découvrir nos amis catalans. 

C'était une de ces très belles journées de décembre où la lumière vous enchante, où la douceur de l'air vous réchauffe, où les fous rires vous font oublier les passages épineux et hasardeux.  Nous avons pris la tour de la Massane pour boussole, marché à travers les montagnes peignées par les vignes où la seule verticale est la fumée qui s'élève au dessus des sarments que font bruler les viticulteurs, pique niqué de chips à l'aïoli, de pâte de fruit de coing en admirant Banyuls au loin, suivi un chemin de crête,  traversé une forêt de hêtres, avant de redescendre vers notre point de départ le hameau du Rimbau. 
Merci les amis pour cette rando ponctuée d'anecdotes et d’histoires de cette terre dont vous parlez si bien. Rendez-vous est pris pour la Massane. En bigatanes !




La Massane au loin


Forêt de hêtres

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